Conclusion :

 

Pour conclure, le genre féminin à l’antiquité est représenté comme un genre très axé sur la beauté physique, qui répond à des idées parfaitement contradictoires. D’un côté la femme faible, fainéante, soumise, qui s’occupe simplement du foyer en attendant le retour de l’homme et d’un autre côté la femme forte, guerrière, qui n’a nullement besoin de présence masculine à ses côtés. Le point commun entre ces deux représentations est que ceci est loin d’être la réalité et que la femme ne se limite pas à ces deux opposés.

Le genre masculin quant à lui est représenté comme dominant et répond à des valeurs qui le rendent héroïque. De ce fait, l’homme se doit d’être fort, brave etc. Ceci est source pour ce genre de honte, de baisse d’estime de soi, lorsque ces qualités ne sont pas atteintes.

Malgré le fait que la représentation des genres ait grandement évoluée avec le temps, il reste des traces de l’ancienne représentation qui a su forger de véritables stéréotypes autour de la question des genres. Encore aujourd’hui les femmes doivent être belles et les hommes forts pour être acceptés dans la société.

Notre point de vue sur le sujet est qu’il permet d’acquérir un recul important quant à la question des genres et donc à notre rôle et image dans la société actuelle en tant qu’homme ou femme. Cela permet aussi de constater une réelle évolution des mentalités qui donne espoir car aujourd’hui les genres sont bien trop enfermés dans des idéaux, des préjugés, qui sont finalement passés d’âge. Remonter à la source nous a aussi permis de mieux comprendre la perception actuelle des genres qui est encore parfois influencée par les mythes anciens.

 

Bibliographie :

Titre ; L’Univers, les Dieux, les Hommes

Auteur : Jean-Pierre Vernant

Editeur et année d’édition : Librairie du XXI° siècle, 1999

Pages : p.77 à 85 et p.124 à 133

 

Titre : « Il était une fois deux sexes »

Auteur : Catherine Vincent

Titre du périodique / Date : Le monde, 4 août 2009

Page : 7

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