Plus de 4 ans après l’enlèvement et le meurtre de la jeune Maëlys, Nordahl Lelandais est jugé à partir de ce lundi 31 janvier.

Nordahl Lelandais, ici en mai 2021 lors du procès pour le meurtre d'Arthur Noyer comparait ce lundi pour le meurtre de la petite Maëlys de Araujo © MARIE WILLIAMS VIA AFP

Nordahl Lelandais, ici en mai 2021 lors du procès pour le meurtre d'Arthur Noyer comparait ce lundi pour le meurtre de la petite Maëlys de Araujo © MARIE WILLIAMS VIA AFP

L’accusé, déjà condamné à 20 ans de réclusion pour le meurtre du caporal Arthur Noyer, sera jugé pour meurte, séquestration et enlèvement de la petite Maëlys. L’une des affaires les plus médiatisées en France, l’enlèvement et le meurtre de Maëlys de Araujo, alors âgée de 8 ans lors des faits. C’était dans la nuit du 26 au 27 août 2017, alors que la famille fêtait un mariage à Pont-de-Beauvoisin, en Isère.

Alors que le mystère persiste autour de sa disparition, c’est seulement 6 mois plus tard que l’ancien militaire avoue les faits et plaide pour un homicide involontaire.

 

"Je lui ai mis un coup très violent, je n'arrive pas à comprendre"

Les enquêteurs, ayant trouvé une trace microscopique du sang de Maëlys dans la voiture de l’homme, retrouvent ensuite son corps près d’un ravin.

"Il s'agira d'un procès hors norme", prévoit l'avocat de la famille de Maëlys de Araujo, Me Fabien Rajon. Plusieurs zones d’ombres sont encore à déterminer lors de ce procès, comme l’hypothèse d’un viol. 

Si les médecins légistes n’ont pas retenu la qualification de viol, plusieurs antécédents laissent planer le doute. Une semaine avant le meurtre de Maëlys, Nordal Lelandais aurait violé et filmé ses cousines, âgées de 4 et 6 ans, alors qu’elles dormaient. Les analyses du téléphone portable de l’accusé ont également révélé la consultation de sites pédopornographiques. Des révélations qui traduisent une défaillance sexuelle de l’accusé.

 

Anaëlle Petot

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